Pièces en impression 3D.
Au milieu des années 1960 le LRBA, responsable des lanceurs à carburant
liquide de Veronique à Diamant, entreprit des études pour
un lanceur lourd et utilisant des composants déjà éprouvés pour
diminuer les coûts tout en gardant une chance d’obtenir des commandes
du gouvernement français.
Le LRBA proposa une série de lanceurs basés sur une con!guration
en faisceau à base d’éléments existants comme Améthyste
(Diamant), Coralie (Europa), Catherine et Diane (projet Vulcain).
Le LRBA conçut un nouvel étage en faisceau, Octavie, de la même
façon qu’avait été inventé Catherine (projet Vulcain) mais cette fois
basé sur quatre Diane (projet Carmen).
Octavie était conçu en groupant quatre Diane modi!és : deux
embarquaient l’UDMH et deux le peroxyde d’azote. Une tuyauterie
articulée amenait les ergols vers les huit moteurs Vexin, eux-mêmes
orientables et pilotés par des vérins.
Le Vexin, issu de Diamant A, avait été préféré au Valois plus récent
car il était plus simple, moins coûteux et supportait très bien le couple
UDMH-N2O4.
La pressurisation des réservoir était assurée par un générateur situé
au milieu du faisceau : une série de bouteille d’air comprimé forçait
de l’UDMH et du peroxyde d’azote dans une chambre de combustion.
Les gaz produits étaient distribués dans les quatre réservoirs
pour les pressuriser.
Bacchus : ce lanceur de 268t, équivalent de la Delta 2914 américaine
comprenait un premier étage Octavie en faisceau, un deuxième étage
Diane et un troisème étage Mireille issu du projet Carmen. Il aurait pu
envoyer 2 800kg en orbite basse et 450kg en orbite géostationnaire.
Super Vulcain : ce gros lanceur de 363t, équivalent à Ariane 1 ou Atlas-
Centaur comprenait un premier étage Octavie agrandi avec huit Vexin,
un deuxième étage Catherine avec 4 Vexin, un troisième étage L10
Coralie venu du programme Europa. Il aurait pu envoyer 5 000kg en
orbite basse ou 800kg en orbite géostationnaire. |
